L’une des filiales de Musumba Holding est Musumba Steel, qui est le premier fabricant de produit en acier de qualité au BURUNDI. C’est la première industrie qui fabrique et fournit de l’acier au Burundi. Fondée en 2014 et la production a commencé en 2016, la société fournit des produits tels que des fers à Béton, des tôles, des tubes et des fers à béton aux consommateurs locaux et exporte également vers les pays voisins comme la RDC.
L’usine principalement est située à Bujumbura et étend ses opérations au projet de laminoir d’acier en partenariat avec une société internationale, MMD, qui opère dans de nombreux pays d’Afrique. Musumba Holding envisage de démarrer une autre usine à Kigoma.
Les produits sidérurgiques sont de nature volumineuse, du transport des matières premières du port de Dar es Salaam à Bujumbura, puis de la livraison ultérieure des produits finis aux différentes parties du pays et aux marchés d’exploitation dans les pays voisins comme la RDC est l’un des défis.
A l’échelle mondiale, le coût du carburant a été élevé, à la fois pour l’essence et le diesel, ce qui rend le coût des opérations élevé et réduit la marge bénéficiaire.
Musumba Holding a fourni directement des emplois à plus de 500 employés et pour permettre à ses employés d’améliorer leurs revenus et d’investir l’argent qu’ils reçoivent, une institution de microfinance de Musumba Holding a été mise en place pour permettre aux travailleurs d’emprunter de l’argent pour financer leurs projets individuels. Cela les aide à épargner et à investir car Musumba Holding veut voir la vie des travailleurs améliorer.
Selon le Directeur Général de Musumba Steel, Donatien NGENDAKUMANA, l’électricité est l’un des principaux défis à l’industrialisation au Burundi. Nous avons notre propre transformateur élévateur pour prendre en charge les machines que nous avons. « Lorsque l’électricité est faible ou lorsque y a des coupures d’électricité, le groupe électrogène qui est d’environ 500 KV prend relai. Mais, ce groupe électrogène n’est pas non plus assez puissant pour faire fonctionner toutes les machines, nous donnons donc la priorité aux travaux dans les sections qui ont vraiment besoin de l’électricité pendant la phase d’arrêt », a-t-il déclaré. Cependant, il faut noter que l’électricité est beaucoup plus régulière aujourd’hui qu’elle ne l’était avant, ajoute-t-il.
